Cela nous vient d'outre atlantique pour protéger des
espaces naturels sensibles et les montrer sans les
impacter. On regarde, on admire, on peint et on photo-
graphie sans rentrer dans le tableau.
Que du contemplatif...
Montpellier qui se veut être une ville innovante se doit de créer dans le dernier milieu humide naturel de la ville son espace
« Wilderness ».
D’un coût minimal pour le contribuable puisque l’entretien des berges en revient aux riverains, on peut imaginer de place en place quelques belvédères en plus des jardins publics (parc Rimbaud, Béal du moulin de Salicate) pour admirer la rivière, la photographier et même la peindre.
Une manière pour le Montpellierain de regarder le tableau sans y rentrer…
A ce titre nous demandons :
La fin du Lez aménagé de pistes diverses et variées ou autres passerelles (ponts !) qui seront autant d’agressions sur la faune et la flore.
Après tout c’est le pouvoir politique qui l’a classé « Vert » et qui doit respecter cet engagement.
Le classement du Lez pour ses sites paysagers naturels remarquables qui le mettra définitivement
à l'abri de l’anthropisation.
C’est l’unique façon de conserver ce dernier maillon naturel du Montpellier originel et historique que l’on peut toujours apprécier d’un coup de pagaie furtif pour fendre l’onde de son canoë.
Conservons le Lez de Corot.
http://www.lezdecorot.com/