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Le site internet des riverains du Lez
Le site internet des riverains du Lez
Le martin-pêcheur, symbole de notre association
figure sur notre logotype.
Le voici photographié sur les bords du Lez,
non loin du Moulin de Salicate.
Il y a aussi le guêpier (espèce en voie de diminution)
ici photographié sur les berges de la rue des canepetières.
La mésange bleue.
La perruche à collier (ici la femelle, le collier est pour le mâle !).
Mais ils ne sont pas les seuls à vivre là !
Qu’en ce début de 21ème siècle, en pleine ville, entre le pont de Castelnau et la maison du Lez se trouve encore une portion de rivière préservée tient du miracle.
Ce miracle est dû à la mosaïque de petites propriétés, qui mises bout à bout, ont protégé les deux cotés du fleuve de l’anthropisation.
Les riverains non plus ne sont pas étrangers à cette situation, plusieurs familles « vivent le Lez » depuis des générations, le défende, le respecte.
Passer outre leur compétence, leur vécu et leur savoir faire ancestral serait sacrilège.
Sans remonter trop loin dans le passé, il est bon de rappeler que ce coin de Montpellier, longtemps (heureusement !) oublié, a été un sillon artistique et culturel de la ville.
Corot, Bazille, Xavier de Ricard sont des noms qui évoquent ce Lez romantique. On peut même rêver que l’impressionnisme est né sur les bords de l’onde où se mirent les feuilles argentées des aubiers.
Jean Moulin se plaisait au restaurant Rimbaud qui a vu passer sur sa terrasse les célébrités venues du monde entier…
Les habitants des Aubes, de la Pompignane, les riverains ne sont pas opposés à partager ce joyaux ; mais pas n’importe comment !
Il n’est pas besoin de fouler du pied une quelconque berge pour s’en sentir détenteur.
Le Lez, c’est à cet endroit, un tableau vivant habité par des riverains mais aussi par une faune et une flore suscitant l’imaginaire.
Le tableau est trop beau pour qu’on y rentre.
Le Lez c’est une exception, un arrêt sur image qui doit traverser le temps. Tout dommage fait à cette rivière (et il y en a eu !) demeure indélébile et irréversible.
Le Lez par les peintres de la fin du XIXème siècle : Camille COROT et Frédéric Bazille
Février 2012, le Lez gèle à Montpellier,
Le ragondin tente de se réchauffer au soleil...